autarcie informationnelle, « c’est ma décision »

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Comme vous avez pu le constater après la lecture de mes articles précédents, l’autarcie informationnelle est souvent imposée par un état. Cependant, le choix de ne plus écouter ni regarder tout ce qui se rapportent à l’information émanés par la sphère médiatique existe. Cette décision est synonyme pour eux « d’indépendantisme » et non de marginalisme, ils ne font jamais référence à un mouvement qui pourrait s’apparenter à de l’individualisme. Leur seul motivation dans cette quête est de retrouver l’un des droits fondamentaux pour Homme, disposer de sa liberté de pensée.

Afin d’illustrer ces quelques lignes, je vous propose de visualiser une vidéo qui fait référence à l’autarcie informationnelle.

Dans cette vidéo, Jean-Jacques Crèvecœur un des leaders francophones de la croissance individuelle, est auteur, formateur et conférencier de réputation internationale depuis 1989, évoque six raisons principales qui l’ont poussé à se débrancher avec les médias depuis 1982.

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Autarcie informationnelle : ces 10 pays qui exercent la censure la plus forte

 

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Un blogueur vietnamien travaille sur son iPad à Hanoï. Au Viêtnam, les blogueurs qui écrivent des billets sur des sujets délicats font face au harcèlement des autorités, aux détentions arbitraires et à de lourdes peines d’emprisonnement cpg.org © 

Bonjour à tous,

Cette semaine, je vais vous parler des 10 pays qui exercent la censure la plus forte. Oubliez vos idéaux la censure sévit dans des pays du monde entier, ces cas flirtent régulièrement avec l’autarcie informationnelle.

Pour beaucoup de personnes cette réprobation est souvent synonyme « d’injustice« , fréquemment dénoncée par des pays voisins, des associations ou encore des Organisations Non Gouvernementales. En effet, des chefs d’états se servent de leur pouvoir pour limiter le travail des journalistes et des reporters.

Chaque information est analysée et comptée au compte-goutte, là-bas, la profession de journaliste est un métier qui reste difficile à exercer. Il est difficile pour eux d’informer et il est plus difficile pour la population d’être informé. En effet, si certains ont la « chance » d’avoir un accès limité à internet, d’autres n’ont pas cette possibilité. Le(s) but(s) ? Empêcher les habitants d’être informé. Empêcher la diffusion et le partage des données.

Certaines nations comme la Birmanie est prête à faire des efforts et éprouve un souhait léger d’évoluer en suivant petit à petit le mouvement de l’ouverture culturelle et informationnelle.

Ci-dessous 10 spécialistes de la censure :

Érythrée, Corée du Nord, Arabie saoudite, Éthiopie, Azerbaïdjan, Vietnam, Iran, Chine, Birmanie et Cuba.

Dans les prochains articles, je prendrais le temps de décrire chacun de ces pays.

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Comment limiter la propagation de l’information ?

Dans ce billet, je vous partage un article d’Amnesty International publié il y a tout juste un an. L’ONG Internationale évoquait de quelle manière la Corée de Nord  restreignait (et restreint toujours) la diffusion d’information au sein de son pays.

« La surveillance et la censure des communications sont une tendance à la hausse à travers le monde, et la Corée du Nord n’y échappe pas. Un rapport d’Amnesty International, dévoile le durcissement des contrôles, de la répression et des mesures d’intimidation que subit la population depuis l’arrivée au pouvoir de Kim Jong-un en 2011. Aujourd’hui, les Nord-coréens n’ont le droit d’accéder ni à internet ni aux services de téléphonie internationaux, afin d’empêcher toute communication avec le monde extérieur. De plus, les autorités nord-coréennes surveillent et intimident de plus en plus la population dans le but de décourager les tentatives de connexion avec l’étranger. Ainsi, les Nord-Coréens sont constamment soumis à des ingérences des autorités dans leur vie privée, ce qui viole leurs droits fondamentaux. Ils devraient avoir le droit de communiquer librement avec leur famille et amis sans avoir peur des représailles de leur gouvernement. L’une des conséquences de ce système de surveillance est qu’il est difficile pour les citoyens de la Corée du Nord de dénoncer les violations massives et systématiques des droits humains qui ont lieu dans le pays. La liberté d’expression et l’accès à l’information des Nord-coréens sont donc encore et toujours bafoués. Il s’agit pourtant de droits garantis par la Déclaration universelle des droits de l’homme, qui sont cruciaux pour la réalisation des droits sociaux, culturels et économiques des individus. De plus, d’après une résolution de l’ONU en 2015, la surveillance et la censure »

@amnestyinternational

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Peut-on réellement définir « l’autarcie informationnelle » ?

Ici nous allons évoquer de nombreux sujets, dont le sujet sera autour de ces termes : “L’autarcie Informationnelle”.

Pour certains, l’évocation de ces deux mots semblent d’être une simplicité inouïe. Effectivement, la plupart d’entre nous connaissons tous le terme d’“autarcie”. En tête nous vient l’image d’une personne recluse éprouvant un sentiment de rejet; un rejet de la société dans laquelle elle évolue. Allons plus loin, et suivons la thématique prévue pour ce blog en se rapprochant de la définition qui concerne plus précisément l’état d’un pays. Selon larousse.fr, l’autarcie serait la “situation d’un pays qui tend volontairement à se suffire à lui-même sur le plan économique. (Elle peut résulter de la volonté d’un État de modifier la structure sociale et économique à l’abri des influences étrangères ou, en vue de la préparation à la guerre, du refus de toute dépendance économique à l’égard de l’étranger”

J’imagine que plusieurs pays viennent  vous viennent en tête après la lecture de ces dernières lignes. Pour les prochains articles, certains de ces pays seront passés au crible.

Passons maintenant au terme de “informationnelle”, prenons la racine : information. Généralement on pense aux médias, à des données, des résultats que l’on peut partager. On pense également au métier de journaliste, de reporter, à cette action d’informer quelqu’un (via un moyen de diffusion telles que la radio, la télévision, internet, la presse et même le cinéma). Prenons un exemple simple et contradictoire avec la définition d’autarcie évoquée ci-dessus : tenir informer un groupe de personnes sur la situation économique ou sociale d’un pays.

On peut en déduire que lorsqu’il s’agit d’autarcie informationnelle, on parle bien d’un état qui semble se contenter de ses propres informations pour informer son peuple. Ces pays ne montrent ni ambition ni envie d’entretenir un lien économique, social ou même diplomatique avec un autre état. Son seul but : limiter la propagation de l’information, limiter la diffusion des données (rentrants et sortantes) et renforcer la censure (pour la plus part des pays déguisée, en disant à la population que tout va bien, c’est juste une manière de les « protéger »). Il est sur que, un peuple vivant en total autarcie informationnelle ne sait (pratiquement) rien des activités des nations voisines et ignore surtout de quelle manière elle évolue. Cela semble logique, puisque leur chef d’état à la main mise sur tous les moyens de diffusion qui pourraient donner un semblant d’information à ses habitants. Deux droits fondamentaux leur sont enlevés, l’interdiction d’être informé et la liberté d’expression.

Une communauté qui reste dés-informée reste un peuple qui ne trouve aucun intérêt à être réticent quant aux commandements à suivre.

Le prochain article évoquera de quelle manière le droit à l’information peut être limité, dans des pays pourtant dits “démocratique”.

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